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Premières neiges aux Évettes

Nous sommes à la mi-septembre et hier il faisait grand soleil au col de l’Iseran. Ce matin, je me réveille dans ma Clio, l’esprit aussi embué que les vitres. Un truc cloche. Ah oui, ce doit être parce que la voiture est recouverte de neige.

Période

Septembre 2016

Coordonnées

45° 22’ 10”
7° 6’ 6”
2680 m

Durée

1 jour (1 nuit sur place)

Il faut dire que la veille, j’étais au lac de Roselend sous un grand soleil. J’émerge enfin. J’ai passé la nuit dans le hameau de l’Écot, près de Bonneval-sur-Arc. La neige continue de tomber, se transformant progressivement en une pluie qui déblaie peu à peu les fenêtres de la voiture. Une lueur attire mon regard. Et même plusieurs, descendant du refuge des Évettes où je compte me rendre aujourd’hui. Mais pour le moment je suis mieux sous la couette. Il est encore tôt, 7h du matin peut être.

Des lueurs dans la montagne attirent mon regard. Une petite demi-heure plus tard, un groupe de militaires arrive à son fourgon garé à côté de moi. Je me force à me lever et découvre enfin le paysage autour de moi : le sommet des montagnes est saupoudré de blanc. Je me décide en un instant : je prends la voiture pour monter au col de l’Iseran.

Le pont de la Neige
Depuis la route de l'Iseran
Au-dessus de Bonneval

La déneigeuse arrive enfin et je monte en direction du col. Je m’arrête au pont de la Neige, qui, ce jour-là, porte bien son nom. Je mitraille : peu importe où le regard se porte, c’est grandiose. Les montagnes sont habillées d’un dégradé du blanc au marron, leurs sommets se fondent dans le ciel clair. Je tourne la tête et j’aperçois le troupeau de chamois indiqué par l’employé. Ils doivent être une dizaine, je suis trop loin pour les dénombrer précisément. Ceux qui ne bougent pas se confondent avec les rochers.

Depuis la route de l'Iseran
Depuis le hameau de l'écot

De l’Écot aux Évettes

Je reste un long moment à regarder le paysage. Puis je reprends la route vers le hameau de l’Ecot pour débuter ma randonnée de la journée. Le refuge se trouve à 2500 mètres, le départ à 2000. Peu de dénivelé mais la grimpette est raide… Je prends le même chemin que les militaires et je peste, je crache mes poumons. Il pleut au début, ça se calme au moment où je croise un groupe de vaches en pâturage, puis reprend de plus belle en arrivant au plateau. Heureusement, devenue crachin, la pluie n’entrave pas une nouvelle session photos.

Je m’arrête un instant au refuge où le gardien, en plein ménage après le passage des militaires sûrement, m’informe que le chemin pour redescendre par la gorge de la Reculaz est trop dangereux par ce temps. Dommage, il paraît que la cascade y est jolie. Une prochaine fois.

Les Évettes
Les Évettes
Les Évettes
Les Évettes

Je reprends ma route, traverse un vieux pont en pierre et m’avance dans le cirque des Évettes. Une nouvelle atmosphère s’étale devant mes yeux : on dirait une autre planète où l’on ne trouverait que de la caillasse et de l’eau. La tête surplombée par les nuages gris/blanc et immergé dans les tons monochromes des lieux, je m’avance dans un paysage désertique. Autour de moi, les sommets : le Mont Séti, l’Albaron, l’Ouille du Midi… Au fond, le glacier des Évettes.

J’avance comme je peux, perds souvent le chemin parmi les rochers, la pluie ne m’aidant guère, jusqu’à être quasi au centre du cirque. Je n’irai pas plus loin pour cette fois, mais je sais que je reviendrai pour découvrir à nouveau cet endroit.

Je redescends par le même chemin, les nuages me laissent un moment tranquille mais je n’évite pas quelques glissades. J’arrive enfin à la voiture et, après un petit passage dans le hameau de l’Écot, rare village protégé qui témoigne encore de la vie montagnarde d’autrefois, je reprends la route.

Les Évettes

Automne

Hiver

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